LIFTING DES BRAS, ce que vous devez savoir avant et après l’intervention !

L’INTERVENTION

Si le bras est distendu et fripé, avec excès de graisse, une lipoaspiration isolée ne peut suffire et seule une remise en tension de cette peau excédentaire est susceptible de corriger le défaut : c’est le lifting brachial ou brachioplastie ou lifting de la face interne de bras.
L’intervention a alors pour but d’éliminer l’excès de graisse et de peau et de redraper la peau restante.
Le surplus de graisse est initialement corrigé par une lipoaspiration. L’excès de peau est ensuite supprimé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
La durée de l’intervention est en moyenne d’1 h 30 et se pratique sous anesthésie générale.

La durée de l’intervention est en moyenne d’1 h 30 et se pratique sous anesthésie générale.

Quelle cicatrice pour un lifting des bras ?

L’incision peut être longitudinale sur la face interne du bras ou bien horizontale dans l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés pour corriger des bras très abimés.

Lifting des bras avec cicatrice horizontale dans l’aisselle :
En cas de relâchement moins important au niveau du haut des bras seulement. La cicatrice est dissimulable dans le pli naturel de l’aisselle.

Lifting avec cicatrice longitudinale sur la face interne des bras :
Ce lifting est le plus couramment utilisé. La peau est retirée dans l’axe longitudinal de la face interne des bras.

Le lifting des bras combiné :
Il est indiqué en cas de relâchement très important (bras très abimés). Les deux types d’incision seront associés et la cicatrice aura alors la forme d’un « T » ou d’un « L ».

LES SUITES OPÉRATOIRES

Une période de récupération commence et il est important de suivre quelques recommandations :
Il faut impérativement diminuer la consommation de tabac afin de permettre une meilleure circulation sanguine et donc moins de complications postopératoires. Le contrôle de la consommation de tabac est une exigence pour toutes les chirurgies avec cicatrices (lifting, chirurgies des seins, plasties abdominales, etc.).

  • Suivre avec attention le traitement médicamenteux prescrit par l’équipe médicale
  • Ne pas prendre de bains (ni piscine, ni mer) jusqu’au retrait des points (10 à 15 jours). Les douches sont autorisées dès le lendemain de l’intervention et il faut se sécher sans frotter, mais en tamponnant délicatement.
  • Des ecchymoses (bleus) et un œdème (gonflement) peuvent apparaître. Ils s’atténueront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
  • Les douleurs sont en règle générale sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples.
  • Il faut éviter tout mouvement d’étirement brutal.
  • La durée de l’arrêt de travail nécessaire tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle. Un travail sédentaire peut souvent être repris après quelques jours.
  • La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement après un mois.
  • Vous pouvez utiliser une crème de type Cicalfate de chez Avène pour la cicatrice, ou Ialuset. Évitez tout produit non recommandé par un médecin.
  • Reprenez en douceur une activité sportive qui ne mobilise pas les muscles pectoraux. Évitez les sports trop violents.
  • Évitez l'exposition au soleil pendant les trois premiers mois et ne pas s’exposer. Une amélioration esthétique des cicatrices se produira durant près de 1 à 2 ans.

LE RÉSULTAT

Le résultat commence à se définir après 15 jours, mais il faudra patienter pour en apprécier le résultat final, le temps que les tissus s’assouplissent et que l’œdème postopératoire se résorbe.
Le suivi postopératoire demande votre participation active en nous envoyant régulièrement les photos (après 1,3 et 6 mois) et en nous contactant rapidement en cas d’interrogations de votre part.

LES ÉVENTUELLES COMPLICATIONS

Comme pour toute chirurgie, le lifting des bras est une intervention pouvant présenter des risques. Les complications sont rares, mais à citer :

  • Accidents thromboemboliques (phlébite, embolie pulmonaire) sont les plus graves. Le risque de survenue est augmenté si un tel accident figure dans les antécédents du patient. Le port de bas anti-thrombose, le lever précoce et un traitement anticoagulant contribuent à réduire ce risque.
  • La survenue d’un hématome pouvant justifier une reprise urgente au bloc opératoire.
  • La survenue d’une infection pouvant nécessiter un traitement par antibiotiques.
  • Un retard de cicatrisation dû à une désunion cicatricielle ou une nécrose cutanée.
  • Troubles transitoires de la sensibilité.

Les examens préopératoires et un suivi régulier postopératoire permettent d’anticiper ces risques.